mercredi 31 décembre 2008

Orangettes et écorces d'orange

Les orangettes sont tout simplement mes chocolats préférés, alors pour finir l'année sur une touche de douceur et de gourmandise, voici la recette que j'utilise. Mais avant tout, je dois tout de même vous avouer que les réaliser soi-même est un peu long (compter 3 jours), mais il y a finalement peu de choses à faire et surtout, ça vaut vraiment le coup!























A quelques tout petit détails près, il s'agit de la recette de Pierre Hermé, in Larousse des desserts. (Pour ma part, je préfère faire un sirop sans épices pour garder le goût "nature" des oranges, puis laisser sécher une nuit entière les écorces avant de les enrober de chocolat : elles seront beaucoup moins humides mais toujours aussi fondantes et moelleuses)


Ingrédients (pour 100 à 150 orangettes) :
  • 6 oranges
  • 1 litre d'eau
  • 500 g de sucre en poudre
  • 250 g de chocolat dessert ou du sucre cristal


Jour 1 :
Laver et sécher les oranges. Prélever les écorces des fruits en gardant un petit cm de pulpe sur la peau. Pocher les peaux d'orange en les plongeant dans un grand volume d'eau bouillante. Les laisser 3 min dans l'eau revenue à ébullition. Les égoutter et les rafraîchir sous l'eau froide. Renouveler 2 fois cette opération. (Cette étape permet d'enlever l'amertume des peaux d'orange)

Préparer un sirop avec 1 litre d'eau et 500 g de sucre : mettre ces ingrédients dans une casserole sur feu doux. Lorsque le sirop est à ébullition, plonger les peaux d'orange et laisser confire à feu doux (tout petits bouillons) pendant 1h30 à 2h jusqu'à ce que les écorces soient translucides. Remuer régulièrement pour être sûr que ça n'attache pas.

Verser le contenu de la casserole (y compris le sirop) dans une jatte. Recouvrir de film plastique et réserver au réfrigérateur toute une nuit.

Jour 2 :
Le lendemain, laisser égoutter les écorces d'orange pendant une heure. Puis les détailler en fines lamelles. Les déposer sur une grille toute une nuit (ou une dizaine d'heures) pour qu'elles sèchent un peu.

Jour 3 :
Le surlendemain, enrober les écorces avec du chocolat ou du sucre cristal.

Pour les orangettes (avec du chocolat donc), faire fondre au bain-marie du chocolat pâtissier. Lorsqu'il est bien fondu, lisse et homogène, tremper une à une les orangettes puis les déposer sur une papier sulfurisé. Laisser prendre le chocolat quelques heures.
Pour des écorces d'orange natures, contentez-vous des les rouler dans du sucre cristal.


- Garder un peu de pulpe avec les écorces au moment de la découpe permet aux orangettes d'être beaucoup plus tendres, fondantes et douces. Ca change tout!
- Penser à placer les écorces d'orange et les orangettes dans une boîte en métal pour une meilleure conservation.
- A chaque fois, je fais moitié-moitié c'est à dire chocolat et nature : il faut varier les plaisirs et puis en sachets c'est plus joli!

Pour les truffes au chocolat et caramel que j'avais glissées dans ce sachet, j'aurais peut-être l'occasion de vous donner la recette une autre fois!

samedi 20 décembre 2008

Décoration de boules de Noël

Quel doux moment plein d'excitation que celui de l'achat du sapin pour marquer officiellement l'entrée de la magie de Noël chez soi ... Pourtant, croyez-le ou non, trouver le bon sapin (un bel épicéa s'il vous plaît!) n'est pas chose aisée : il m'aura fallu quelques jours pour dénicher le sapin rare (je me permets d'ailleurs de lancer un appel à tous les "producteurs/distributeurs" de conifères : à quand le retour des sapins old school et la mise au ban des normans?) !
Quoi qu'il en soit, sitôt trouvé, sitôt décoré!

















Et cette année, après la réalisation de pâtes à sel, j'ai décidé de me lancer dans la décoration de boules en utilisant la technique de la peinture sur vitre avec des boules en plastique transparentes : c'est fastoche comme tout et le rendu est très sympa! (Boules et peintures pour vitre se trouvent facilement dans tous les magasins de loisirs créatifs.)

Pour ceux qui découvriraient l'existence de cette peinture, sachez qu'il s'agit d'une technique souvent appelée "window color" qui se plastifie en séchant puis se colle sur les fenêtres et a l'avantage d'être repositionnable à l'infini (me semble-t-il?!). Le principe est simple : vous faites un dessin sur une pochette plastifiée (comme celle qu'on peut mettre dans les classeurs) à l'aide de cette peinture, vous attendez que ça sèche (1 heure minimum et beaucoup plus si vous mettez une couche épaisse de peinture) et ensuite vous décollez le tout délicatement pour positionner vos œuvres sur le support choisi : de préférence du verre ou du plastique.
L'effet recherché est souvent celui du vitrail (avec du noir pour les traits de contours et d'autres couleurs pour faire les pleins) et de la transparence (mais tout dépend de la quantité de peinture que vous mettez). Ici, il s'agit de mes premiers essais alors j'ai tâché de faire au plus simple.













Pas très adroite pour imaginer plein de motifs complexes ou très inventifs, je me suis focalisée sur des petits dessins tout simples ne nécessitant même pas de modèles. Mais si vous le souhaitez, vous pouvez glisser un dessin sous votre pochette plastique afin de vous aider ou de vous lancer dans des entreprises beaucoup plus ambitieuses.
Ici 3 motifs pas plus, déclinés en différentes tailles et couleurs : le pois, le sapin et l'étoile!


Etant donné que ces boules peuvent s'ouvrir, vous pouvez également les remplir de petits objets ou matériaux décoratifs. Mes quelques essais ont juste consisté à suspendre des pâtes à sel à l'intérieur.






D'autres articles pour décorer votre sapin de Noël par ici :
- Sapin gourmand - épisode 1 : emportes-pièces et moules à suspendre, pâte polymère gourmande, petits berlingots en papier
- Sapin gourmand - épisode 2 : des boules transparentes à remplir, des petits sablés à suspendre et à croquer
- Pâtes à sel à suspendre
Quelques lignes de plus pour vous annoncer une chouette nouvelle! J'ai participé il y a quelques semaines au concours Faux air de biscuits organisé par le blog Pour courir faut des vitamines et j'ai eu la très bonne surprise de découvrir il y a quelques jours que mes Faux air de Biarritz sont arrivés en tête du classement! Pour ça, je remercie encore les trois membres du jury !

vendredi 12 décembre 2008

Petits sujets de Noël en pâte à sel

Attention, pas de gaffes, ces petits sujets ne sont pas comestibles! Ils sortent tout juste de mes fourneaux mais sont en pâte à sel! Recette fastoche, découpe rapide comme tout et usage multiple : ces petits sujets sont parfaits à parsemer un peu partout en déco pour les fêtes!
























Ingrédients:
  • 1 tasse de sel
  • 2 tasses de farine
  • 1/2 tasse d'eau
  • des épices pour colorer la pâte

Mélanger tous les ingrédients et pétrir pour former une boule.

Pour la couleur, j'ai utilisé toutes les épices que j'avais sous la main. Certaines ont toutefois un pouvoir colorant plus important que d'autres, particulièrement le curcuma. L'avantage est que vous obtenez un résultat esthétique assez proche de petits biscuits et que vos pâtes à sel sentent rudement bons! Il faut toutefois prévoir le fait que la couleur des épices s'atténue fortement lors de la cuisson dans le four. Et pensez à badigeonner vos pâtes à sel de jaune d'œuf en toute fin de cuisson pour qu'elles soient bien dorées.

Pour la cuisson, compter environ 3h dans un four que vous augmenterez progressivement de 50 à 125° C.

- Utilisez des emportes pièces pour découper la pâte mais si vous ne trouvez pas de formes à votre goût, n'hésitez pas à dessiner vous même un motif sur du papier et à utiliser les contours de votre dessin pour découper la pâte avec un couteau (c'est le cas ici par exemple de certaines étoiles et des petits "gingerbread men").

- Utilisez des noix, badianes... pour faire des empreintes sur vos formes, ou laissez-en même dessus.
Pour superposer des formes, mettre un peu d'eau sur les surfaces à coller entre elles.
- Si vous souhaitez suspendre vos pâtes à sel ou y glisser un nœud, penser à faire un petit trou de 3 mm de diamètre à l'aide d'un cure-dent avant la cuisson.

- Une fois les pâtes à sel cuites et refroidies, vous pouvez les décorer avec un stylo type peinture en relief multisurface. (cette peinture sèche en 12h minimum)

- Glisser un petit ruban rouge, doré ou simplement du raphia pour faire un petit nœud et suspendre les sujets dans le sapin par exemple.
- Effet garanti des petits sujets pour une belle table de fêtes : en déco sur l'assiette, montés en ronds de serviette ou en marque place avec ruban ou raphia.



D'autres articles pour décorer votre sapin de Noël par ici :
- Sapin gourmand - épisode 1 : emportes-pièces et moules à suspendre, pâte polymère gourmande, petits berlingots en papier
- Sapin gourmand - épisode 2 : des boules transparentes à remplir, des petits sablés à suspendre et à croquer
- des boules transparentes à customiser grâce à la peinture sur vitre

lundi 8 décembre 2008

Pain d'épices et Sablés à la noisette en attendant Noël

Quel régal ce mois de décembre : bons petits plats, douceurs sucrées, recherche et liste de cadeaux, décorations et autres petits plaisirs ... le tout pour créer la magie de Noël.

Ce ne sera désormais plus un secret pour personne : je raffole complètement de cette période alors je vous gâte tout de suite avec deux recettes idéales pour les fêtes et qui sont l’occasion de déclarer ouverte la magie de Noël sur Mon quatre heures bricoleur !


























Pain d'épice

(d'après Cuisine Campagne)

Ingrédients :
  • 250 g de miel
  • 50 g de cassonade
  • 10 cl de lait
  • 100 g de beurre
  • 200 g de farine
  • 1 œuf
  • 2 cuillères à soupe de poudre d'amandes
  • 2/3 d'un sachet de levure chimique
  • 2 cc d'un mélange de muscade, 4 épices, anis, anis étoilée, cannelle ...
  • le zeste d'un demi citron

Préchauffer le four à 190°C.

Mettre le miel et le lait dans une casserole. Faire chauffer à feu doux en remuant, jusqu'à ce que le mélange soit homogène. Ajouter le beurre coupé en petits dés et laisser chauffer jusqu'à ce qu'il soit bien fondu. Hors du feu, ajouter tous les autres ingrédients, mélanger et verser dans un moule beurré et fariné.

Enfourner de 25 à 40 min selon la taille de vos moules. Piquer la lame d'un couteau dans le pain d'épices pour vous assurer qu'il est assez cuit (le couteau doit ressortir propre).

Pour les épices, n'hésitez pas à faire votre propre mélange. Pour ma part j'ai surtout mis de la cannelle puis un peu de 4 épices, muscade et j'ai laissé infusé une badiane dans le miel et le lait.


Sablés à la noisette
(d'après Styles de vie n°9, hiver 2007, magazine de Carrefour)

Ingrédients (pour une quarantaine de petits sablés)
  • 1 oeuf
  • 100 g de beurre mou
  • 65 g de sucre glace
  • 180 g de farine tamisée
  • 30 g de poudre de noisette
  • 1 pincée de sel
pour le glaçage :
  • 200 g de sucre glace
  • quelques cuillères à soupe d'eau

Préchauffer le four à 210° C.

Dans un grand saladier, travailler le beurre à l’aide d’une fourchette jusqu’à ce qu’il soit crémeux. Ajouter le sucre et mélanger. Dans un autre saladier, mélanger la farine, la poudre de noisette et le sel. Verser ce mélange avec l’œuf dans le premier saladier. Travailler les ingrédients du bout des doigts puis former rapidement un boule.

Envelopper la pâte dans du film transparent et laisser reposer une heure au réfrigérateur.

Etaler la pâte sur un plan de travail fariné sur 3 mm, ou directement sur du papier sulfurisé découpé à la taille de votre plaque de cuisson. Découper des formes à l’aide d’emporte-pièce.

Enfourner pendant une bonne dizaine de minutes jusqu’à ce qu’ils soient bien dorés.
Laisser refroidir les sablés sur une grille et préparer le glaçage. Délayer du sucre glace dans de l’eau jusqu’à l’obtention d’un mélange homogène et épais. Trempez un des côtés des biscuits dans le glaçage et laisser prendre quelques heures.


Conseils
- Ces gâteaux se conservent plusieurs jours dans une boîte en métal.
- Ils sont déjà parfumés grâce à la noisette mais vous pouvez aussi customiser le glaçage avec des couleurs et parfums différents (chocolat, citron à la place de l'eau pour le glaçage, quelques gouttes de sirop de grenadine, eau de fleur d'oranger, extrait de vanille ...)
- Vous pouvez utiliser cette pâte pour faire des biscuits du type « lunette » en superposant deux mêmes formes de pâte dont l’une est percée au centre, avec de la confiture au milieu et du sucre glace pour la déco de surface !



Il ne vous reste plus qu'à vous armer de vos emporte-pièce ou moules en silicone ! (ça marche aussi dans un simple moule à cake pour le pain d'épices ;-)
Pendant ce temps là, je vous laisse car il est temps que j'aille chercher mon beau sapin!

jeudi 27 novembre 2008

Faux air de Biarritz (Delacre)

Lorsque j'ai découvert il y a quelques semaines l'existence d'un jeu consistant à imiter des biscuits du commerce et organisé par le blog Pour courir faut des vitamines!, dans ma tête et mon ventre, ça n'a fait ni une ni deux puisque les gâteaux du commerce, c'est mon rayon!






















Quand je dis que c'est mon rayon, ce n'est pas tellement pour les cuisiner (enfin ... jusqu'à présent), mais plutôt pour les dévorer! Autant j'adore faire et manger des gâteaux maison, mais parfois un bon petit paquet de gâteaux acheté dans un supermarché, ça fait aussi très plaisir! Je ne vous ai jamais parlé de ma passion pour les Granola (les "digestive" version enfant avec le Prince sur l'emballage - prince qui soit dit en passant à disparu depuis les nouvelles pubs...), les Dinausorus (avec une nette préférence pour les Triceratops, que les choses soient claires!) et les Petits sablés tout chocolat Bonne Maman (gâteaux procurant une addiction quasi instantanée)? Et bien c'est chose faite! Ce sont mes gâteaux préférés pour un goûter!

Alors je reviens quand même un peu sur le jeu Faux air de biscuits le temps de vous expliquer le concept : imiter esthétiquement et gustativement parlant un biscuit industriel.
J'ai bien d'abord pensé à faire des Chamonix : autres merveilleux gâteaux magnifiquement bien présentés dans leur petit boîte en carton tapissée de papier d'alu et légèrement ringarde (attention, c'est ce qui fait tout le charme de ces gâteaux!), mais ayant peur qu'ils soient hors-jeu et surtout infaisables en peu de temps, je me suis rabattue sur les Biarritz de Delacre (mes préférés dans les grosses boîtes!) et c'est fastoche comme tout : j'ai rapidement réussi à retrouver texture croquante, goût et forme, bref tout y est! Le secret? Le biscuit a une recette très proche des tuiles!


Ingrédients (pour environ 50 biscuits) :
  • 2 blancs d'oeuf
  • 120 g de sucre en poudre
  • 50 g de farine
  • 50 g de beurre
  • 1 pincée de sel
  • 180 g de chocolat pâtissier (nestlé dessert par exemple!)
  • 4 CS de noix de coco râpée


Préchauffer le four à 200°C.

Battre légèrement les blancs d'oeuf. Ajouter le sucre, le sel et la farine. Mélanger. Ajouter le beurre fondu et mélanger de nouveau.
Pour faire la forme des biscuits, étaler un peu de pâte avec le dos d'une cuillère en faisant un disque sur du papier sulfurisé ou utiliser les empreintes d'un moule en silicone, tout en tâchant de mettre une couche très fine de préparation car les biscuits doivent être très fins.
Enfourner pendant 5 min environ jusqu'à ce que les bords des gâteaux commencent à dorer. Attendre qu'ils refroidissent un peu avant de les démouler ou de les décoller du papier.

Faire fondre le chocolat au bain-marie. Recouvrir d'une fine couche de chocolat la face la plus lisse des disques à l'aide d'un pinceau ou d'une petite cuillère. Marquer de légères stries grâce à une cuillère par exemple.
Attendre que le chocolat se fige un tout petit peu puis saupoudrer de noix de coco râpée. Attention, si le chocolat est encore trop liquide et chaud, la noix de coco s'imbibe de chocolat et n'est plus très blanche. Mais à l'inverse, si vous attendez trop longtemps, la noix de coco ne collera plus sur le chocolat!

Laisser durcir le chocolat puis placer les biscuits dans des boîtes en métal. Ils conserveront ainsi leur croquant pendant plusieurs jours.

lundi 24 novembre 2008

Macarons aux parfums d'automne : pommes et coings

Après vous avoir assommés d'un coup violent avec un article quelque peu aride sur la réalisation complète des macarons il y a quelques jours, je vous fais enfin partager quelques parfums que j'ai réalisés pour cet automne : macarons à la pomme (avec un bonus macarons pomme-cannelle) et macarons aux coings
















Il conviendra pour chaque proposition de garniture de se reporter à mon article détaillant la réalisation complète des macarons et particulièrement des coques.



Macarons à la pomme

Préparer les coques en ajoutant du colorant vert une fois les blancs d'œufs montés en neige.

Pour réaliser la garniture, faire une confiture de pommes


Ingrédients :

  • 250 g de pommes
  • 175 g de sucre cristallisé
  • 8 g de vitpris
  • 1/2 jus de citron
  • 5 cl d'eau

Peler et épépiner les pommes. Réserver les épluchures et pépins pour les mettre dans une gaze. Mettre dans une casserole les pommes coupées en petits dés, la gaze, le sucre, le citron, l'eau et le vitpris. Laisser cuire et réduire tout en remuant très régulièrement jusqu'à l'obtention d'un mélange homogène et bien épaissi.
Passer la confiture au moulin après avoir retiré la gaze et laisser refroidir.

Garnir les coques avec cette confiture et laisser reposer au moins 24h les macarons avant dégustation.


Macarons pomme-cannelle

Utiliser la recette des macarons aux pommes : vous pouvez parfumer la confiture avec un peu de cannelle ou simplement saupoudrer les coques de cannelle avant cuisson, comme sur la photo, cela suffira amplement à parfumer les macarons.


Macarons aux coings

Préparer les coques en ajoutant du colorant jaune et un petit peu de colorant rouge pour obtenir une couleur légèrement orangée, une fois les blancs d'œufs montés en neige.

Pour réaliser la garniture, faire une confiture de coings


Ingrédients :
  • 1 coing
  • sucre cristallisé
  • eau

Nettoyer, peler, épépiner et couper en dés les coings. Réserver les épluchures et les pépins pour les mettre dans une gaze. Placer cette gaze et les dés de coing dans une casserole. Recouvrir d’eau. Faire chauffer ce mélange jusqu’à ce que les dés de coing soient tendres lorsque qu'un couteau est piqué dedans. Dès lors qu’ils sont suffisamment cuits, verser le contenu de la casserole dans une passoire au dessus d’un saladier et bien laisser égoutter. Retirer la gaze.
Mettre dans une casserole la pulpe de coing et le même poids en sucre. Faire chauffer la préparation à ébullition pendant 5 min. Retirer du feu et laisser refroidir.

Garnir les coques avec cette confiture et laisser reposer au moins 24h les macarons avant dégustation.

Je vous avais bien dit que ma confiture de coings avait servi à quelque chose de très intéressant!

vendredi 21 novembre 2008

Dans le "secret" des macarons

A force d'annoncer à qui veut l'entendre que je détiens enfin « le pouvoir macaronnesque », il serait peut-être temps de le faire partager ! Mais, autant vous prévenir tout de suite, cet article n'est pas là pour rigoler mais juste pour vous permettre de vous régaler ! Pour cela, je vous dévoile la recette, dans son intégralité, sans aucune cachotterie, et avec les pourquoi des conseils! C'est rien que pour vous...





















Alors évidemment, j’ai potassé un bout de temps avant de me lancer : parce qu’il ne faut pas se leurrer, quand on fait des macarons, l’important c'est qu’ils soient bons mais aussi beaux !


A vrai dire, j’ai surtout franchi le pas grâce à la lecture de l’article de Mingoumango, superbement bien illustré étape par étape, et expliqué de telle sorte que ça ne pouvait être que fastoche ! Bien sûr il y a également les conseils du site Pure gourmandise, spécialiste en la matière , ... et enfin, mes propres expérimentations. Vous trouverez donc ici une compilation de tout ça!

Du coup, magie! Maintenant que j'ai le savoir entre mes mains, je n'ai plus peur de rien et me sens presque invincible du macaron!



Ingrédients (pour environ 35 macarons d'un diamètre de 4 cm) :
  • 110 g de poudre d’amande
  • 225 g de sucre glace
  • 35 g de sucre en poudre
  • 3 blancs d’œuf
  • du colorant alimentaire (en poudre, pâte ou liquide)


1. Préparation de l'appareil pour les coques

Mixer finement et ensemble la poudre d’amande et le sucre glace puis tamiser le mélange.
Mixer poudre d'amande et sucre glace est facultatif mais permet aux macarons d'être plus lisses et moins granuleux en surface. De plus, en croquant dans le macaron vous sentirez moins les petits grains d'amande. Vous pouvez donc vous contenter d'un simple tamisage.
Tiédir les blancs d’œufs en les passant au micro-onde quelques secondes.
Cela permet aux blancs de mieux monter. Beaucoup de recettes conseillent de séparer plusieurs jours à l'avance les blancs des jaunes et de laisser les blancs une nuit à température ambiante, mais le micro-onde est un vrai gain de temps!

Monter progressivement les blancs d'œuf en neige : dès qu'ils sont bien mousseux ajouter en deux fois le sucre en poudre en laissant tourner le batteur afin de serrer les blancs. Lorsque les blancs sont en bec d'oiseau, ajouter le colorant choisi tout en continuant de battre.
Pour le colorant, c'est à vous de doser selon la couleur que vous souhaitez obtenir. Sachez seulement que les colorants en poudre sont très puissants et une mini pointe de couteau suffit amplement, alors que les colorants liquides doivent être mis en quantité beaucoup plus conséquente. De plus, le trio de colorants liquides que vous trouvez dans les supermarchés ont tendance à virer un peu à la cuisson et à ternir, donc il faut prévoir le coup mais ils permettent déjà un certain nombre de nuances.

Ajouter un tiers du mélange poudre d’amande/sucre glace et macaronner, c'est-à-dire mélanger délicatement à l’aide d’une spatule ou d'une maryse en prenant l'appareil de l’extérieur vers l'intérieur, tout en le soulevant. Ajouter le reste du mélange en deux fois et continuer de macaronner jusqu'à l'obtention d'un mélange souple, lisse mais qui se tient.
Le macaronnage doit être à la fois délicat et d’un geste sûr. Au fur et à mesure du mélange, les poudres vont disparaître et le mélange sera de plus en plus lisse et brillant. Il faut mélanger jusqu’à ce que la pâte soit souple et forme presque en ruban . Mais c'est en dressant vos macarons que vous vous rendrez bien compte si vous avez la bonne texture... : si vos petits tas de préparation gardent une pointe au sommet, le mélange n'est pas assez liquide donc redonner quelques coups de maryse dans l'appareil. A l'inverse, la pâte ne doit pas s'étaler indéfiniment mais rapidement s'arrêter : sinon c'est déjà trop tard, ils seront tout raplapla!

2. Dressage des coques

Placer les macarons sur des plaques recouvertes de papier sulfurisé. Faire des petits tas à l'aide d'une poche à douille ou d'une petite cuillère.
Pour ma part, j'utilise toujours une petite cuillère : il suffit de la remplir de moitié et de faire tomber la pâte au dessus de la plaque afin de former un petit tas qui s’étale et si c’est pas suffisamment rond, la retouche est autorisée!

Sur le papier sulfurisé, les macarons doivent être suffisamment espacés et disposés en quinconce pour pouvoir bien laisser circuler la chaleur sur les plaques.

Si vous souhaitez customiser la surface des coques, c'est le moment: parsemez-les de graines, de poudre de noix de coco, cacao, épices... selon le parfum de macaron que vous aurez choisi.


3. Croûtage des coques

Laisser croûter les macarons pendant une heure environ. Les coques sont prêtes à être enfournées lorsque la pâte ne colle plus au doigt.
La période de croûtage permet aux macarons de sécher un peu et de monter plus facilement au moment de la cuisson pour former la collerette à la base des coques. D'ailleurs, sachez que si vous décidez de faire des macarons un jour de pluie, il y a de grande chance pour qu'ils fissurent dans le four car ils auront mal croutés, donc tâchez de trouver un endroit sec pour les faire reposer.


4. Cuisson

Faire chauffer le four à 155°C.
Mettre deux plaques vides identiques sous votre plaque de macaron et faire cuire environ 15 min avec la porte du four entrouverte, maintenue à l'aide d'une cuillère en bois par exemple.
En laissant le four entrouvert, cela évite que de l'humidité se concentre dans votre four, et donc que les coques soient fripées ou fissurées. La superposition de plaques vides permet aux coques de mieux monter et de former une collerette. Si vous n'avez pas d'autres plaques identiques, recouvrez des grilles de papier d'aluminium ou aligner les tôles à tartes sous votre unique plaque de macarons ... ce n'est pas très scientifique mais mieux vaut le système D que rien du tout lorsqu'on n'est pas très équipé.

Le temps et la température de cuisson diffèrent selon les fours, il faudra quelques essais avant de maîtriser ces paramètres.

Les coques sont cuites lorsque vous sentez que leur base ne bouge plus, n'est plus molle.
Sortir la plaque du four et laisser refroidir quelques minutes avant de décoller les macarons du papier sulfurisé.


5. Réalisation de la garniture

Une fois la technique des coques de macarons maîtrisée, c’est là que ça devient rigolo et très changeant : on s’amuse avec les couleurs et les ganaches/crèmes/confitures qui forment la garniture du milieu du macaron !

Avec des fruits tout est possible, il suffit d'en faire de la confiture, compote ou gelée avec une texture se tenant suffisamment bien et le tour est joué ! No limit pour l’imagination et pas la peine de se compliquer la vie avec des recettes complexes !


6. Montage

Une fois les garnitures prêtes, refroidies et avec une bonne tenue, il faut passer au montage. Réunir préalablement deux à deux les coques de la même taille et s’assemblant au mieux. Déposer une noix de garniture à l’aide d’une poche à douille sur une coque, puis placer une deuxième coque dessus et presser légèrement pour que le macaron se fixe.
A ce stade, j'aime bien utiliser une poche à douille car son utilisation ne demande pas trop de précision mais surtout, elle permet un meilleur rendu : la noix de garniture est plus lisse si bien que lorsque vous réunirez les deux coques, elle s'écrasera de façon homogène en laissant apparaître une forme lisse et uniforme.


7. Temps d'attente avant dégustation

Placer les macarons sur la tranche dans des boîtes en métal et placer celles-ci au réfrigérateur. Les macarons ne sont pas faits pour être mangés tout de suite, il faut obligatoirement laisser s’imprégner chacune des parties du macaron de leur texture et saveur : si vous mangez tout de suite le macaron, celui-ci aura une coque sentant essentiellement la poudre d’amande, avec un côté collant et caoutchouteux du point de vue de la texture : coque et garniture seront deux entités bien séparées. Ils sont en réalité bons lorsque les 2 coques sont bien imprégnées de la garniture, que le tout forme un ensemble moelleux et fondant et que seule la surface des coques est craquante. Ceci est possible grâce à l’humidité provoquée par la garniture et particulièrement lors du séjour des macarons dans le réfrigérateur.

Selon la garniture, les macarons arrivent plus ou moins vite à maturation : le lemon curd étant acide, 24h suffisent, mais pour le chocolat par exemple, qui durcit rapidement et est une préparation moins humide, il est souvent préférable d'attendre 2 jours avant de déguster.

Qu’on se le dise, pressés ou pas, il y a des recettes qui ne sont pas immédiates, méritent du temps pour les faire et surtout de la maturation avant dégustation !
Alors patience ! Il suffit juste de prévoir le coup en réalisant les macarons minimum 24h avant le moment où vous souhaitez les déguster.


8. La dégustation

Vous pensiez vraiment que j’allais vous donner aussi des conseils pour la dégustation ?!
Au petit déj’, en encas, avec le café, pour le goûter… il n’y a pas d’heure pour le macaron !
Pensez toutefois à les sortir suffisamment à l'avance du réfrigérateur pour qu'ils soient à température ambiante avant dégustation ;-)


Et ben c'est pas tout ça, mais je suppose qu'après cette immense explication quelque peu effrayante, vous auriez tous apprécié d'avoir également la recette de quelques parfums et peut-être même un peu plus de photos ?!
J'suis un peu cruelle en fait... je vous fais languir encore un tout petit peu avant de vous présenter mes macarons d'automne, mais c'est pour la bonne cause : ils attendent avec impatience que j'aille les sortir du four ...


Mise à jour du 10 octobre 2010 :
avec cette photographie de macarons à la pomme, je participe au concours de photographie culinaire FIPC et plus précisément au Prix des blogueurs culinaires organisé par 750 g. La recette se trouve ici.

mardi 11 novembre 2008

Du coing 3 en 1 : pâte, confiture et gelée

Juste trois recettes ultra fastoches et incontournables pour cuisiner ce fruit délicieux mais étonnamment pas si courant! Le coing est en effet peu présent dans nos assiettes, sans doute en raison de son goût un peu particulier, de sa courte période de récolte qui le rend rare sur les étals et du fait qu'il n'est pas si facile que ça à cuisiner. Mais particulièrement en pâte de fruit, son parfum si automnal est un vrai régal!

Et généreuse comme je suis, voilà pas moins de 3 recettes d'un coup... bon, je vous l'accorde, rien de bien exceptionnel puisqu'avec les mêmes coings on peut cuisiner tout ça : le jus de cuisson permet d'obtenir la gelée tandis que la pulpe est utilisée pour la pâte de coing et la confiture (bref, un peu comme n'importe quel fruit finalement!)


























Ingrédients :
  • coings
  • sucre cristallisé
  • eau

Nettoyer, peler, épépiner et couper en dés les coings. Réserver les épluchures et les pépins pour les mettre dans une gaze. Placer cette gaze et les dés de coing dans une casserole. Recouvrir d’eau. Faire chauffer ce mélange jusqu’à ce que les dés de coing soient tendres lorsque qu'un couteau est piqué dedans. Dès lors qu’ils sont suffisamment cuits, verser le contenu de la casserole dans une passoire au dessus d’un saladier et bien laisser égoutter. Retirer la gaze.

Réserver toute l’eau ainsi récupérée pour faire la gelée.
La pulpe de coing permet d'obtenir la confiture et la pâte de coing.


Pâte et confiture de coing

La pâte de coing et la confiture s'obtiennent quasiment de la même façon, la principale différence étant le temps de cuisson. Généralement, vous choisirez de faire soit de la confiture soit de la pâte, mais si vous préparez des coings en grande quantité, n'hésitez pas à faire les 2 en même temps en interrompant la cuisson d'une partie de la préparation plus tôt!

Mettre dans une casserole la pulpe de coing et le même poids en sucre. Faire chauffer la préparation à ébullition : peu à peu le mélange devient de plus en plus orangé et épais. Remuer sans cesse pour éviter que le fond attache.

Pour obtenir de la confiture, interrompre la cuisson au bout de 5 min et verser dans des pots. La couleur de la confiture reste plutôt jaune.

Pour la pâte, poursuivre la cuisson pendant une bonne demi-heure : peu à peu la préparation devient de plus en plus orangée et s'épaissit. Verser cette pâte dans un plat à bords hauts et tapissé de papier sulfurisé. Eviter d'avoir une couche trop épaisse de pâte au risque qu'elle sèche mal (seulement 2 à 3 cm). Laisser prendre pendant une nuit au minimum. Le lendemain, retourner le papier sulfurisé sur un autre afin de bien faire sécher l’autre côté de la pâte de coing dans le cas où elle paraîtrait encore humide.
Pour détailler la pâte de coing, utiliser un couteau régulièrement trempé dans de l’eau chaude pour éviter qu’il ne colle à la pâte et n’abîme sa texture. Faire des rectangles, carrés ou autre que vous tremperez ou non dans du sucre cristallisé, c’est selon les goûts.
Pour une bonne conservation et éviter que les pâtes de coing ne durcissent et ne sèchent trop, les mettre dans une boîte hermétique.

Gelée de coing

Dans une casserole verser le jus obtenu lors de la première cuisson des coings et le même poids en sucre. Faire chauffer une bonne demi-heure à ébullition jusqu’à ce que la gelée épaississe et qu'elle se fige lorsque vous en déposez quelques gouttes dans une assiette froide. Verser dans des pots.


A titre indicatif :
avec 1kg de fruits (4 coings) non épluchés j'ai obtenu 700 g de dés de coing soit un pot de gelée et un pot de confiture ou un pot de gelée et une cinquantaine de pâtes de coing


Au fait, avec l'œil gourmand et affuté que vous avez, je suis sûre que vous vous demandez bien où a pu passer la confiture sur la photo ... Et bien à vrai dire je n'ai même pas eu le temps de la mettre en pot, elle a directement servi pour autre chose. Mais je vous laisse patienter encore quelques jours avant de savoir à quoi elle a servi ... un petit indice? ... bon d'accord : c'est rond, mignon, délicieux et on peut s'amuser à loisir avec couleurs et parfums! Encore un autre indice? ... Ah oui, c'est vrai, je me targue d'annoncer en ce moment à tout le monde que ça y est je sais les faire!

vendredi 31 octobre 2008

Muffins au potiron et aux noix

Mise à jour du 10 octobre 2010 :
avec la photographie de
muffins au potiron et aux noix, je participe au concours de photographie culinaire FIPC et plus précisément au Prix des blogueurs culinaires organisé par 750 g.

Paraîtrait qu'il y a du potiron et de la citrouille dans l'air ce soir... Même les muffins ont décidé de se déguiser...



























Ingrédients (pour 10/12 muffins) :

  • 100 g de beurre
  • 100 g de sucre
  • 2 œufs
  • 150 g de farine
  • 2 cc de levure
  • 1/2 cc de bicarbonate de soude
  • 180 g de potiron
  • 100 g de noix

Préchauffer le four à 180°C.

Mixer grossièrement les noix et râper finement le potiron. Mélanger le beurre avec le sucre à l'aide d'une fourchette jusqu'à l'obtention d'une pommade. Ajouter les œufs et le potiron. Mélanger.

Dans un autre saladier mélanger les noix, la farine, le bicarbonate de soude et la levure. Ajouter ce mélange dans le premier et amalgamer le tout rapidement. Verser cette pâte dans des moules à muffins. Enfourner pendant 20 à 25 min.

















Pour obtenir un tel glaçage, verser petit à petit du sucre glace dans quelques cuillères à soupe d'eau et abuser du colorant! Amusez vous avec la customisation, les muffins sont faits pour ça! (Enfin ... il faut quand même que je vous avoue que j'ai un peu exagéré pour la photo et en réalité ceux qui étaient tout nus étaient meilleurs : plus parfumés et moins sucrés!)

Tiens, on dirait même qu'un potiron pas mûr s'est pris pour une citrouille du 31 octobre ... on aura tout vu!



mercredi 29 octobre 2008

Spaghetti n°5 vermouth mascarpone

Moi et ma fidèle brigade imaginaire allons vous préparer une petite recette de pasta qui, il faut le dire, démonte sévère :

les spaghetti n°5 vermouth mascarpone


























Le 4hbrclr a rencontré pour vous les spaghetti n°5 vermouth mascarpone dans un chic hôtel particulier du 5e arrondissement de Paris. Ils nous livrent leurs petits secrets!

-4hbrclr : spaghetti n°5 pouvez-vous vous décrire en 3 mots?
-
spaghetti n°5 : Oui volontiers. Je suis une recette particulièrement efficace, délicate et très simple à réaliser. Bref je pense que les personnes qui me cuisinent ont un petit quelque chose en plus (rire)
-
4hbrclr : intéressant et avez-vous un conseil à donner aux sympathiques visiteurs du 4hbricoleur?
-
spaghetti n°5 : j'aime être réalisé dans des conditions de plénitude absolue donc n'hésitez surtout pas à vous servir un petit verre ou deux de vermouth en écoutant de la musique relax.
-
4hbrclr : une suggestion musicale ?
-
spaghetti n°5 : oui, deux morceaux très cools un peu comme moi : "spooky couch" d'Albert Hammond Junior et "Paris" de Friendly Fires remixé par Aeroplane.


Cruisin' Pasta !


Ingrédients (pour 4 personnes) :
  • 400 g des fameux spaghetti n°5 Barilla. Les Meilleurs!
  • 1 pot de mascarpone de 250 g
  • 15 cl de crème fraîche
  • 100 g de jambon cru italien
  • 200 g de champignons de Paris bien frais (les lamelles doivent être bien blanches)
  • 5 cl de vermouth blanc et 5 cl de Vermouth extra dry (on trouve du Martini extra dry assez facilement en grande surface ou épicerie italienne)


Couteau tranchant en main, couper les champignons en fines lamelles ainsi que le jambon cru.

Faire chauffer une poêle sans matière grasse. Mettre les lamelles de champignon et les laisser dégorger. Une fois l'eau évaporée, rajouter une lichette d'huile d'olive pour faire revenir les champignons puis le jambon cru.

Une fois le jambon cru cuit verser un petit verre de Vermouth (moitié blanc + moitié extra dry pour un équilibre subtil sinon la sauce devient un peu trop sucrée).

Laisser s'évaporer ce bon jus. Une fois bien réduit, mettre le mascarpone et la crème fraîche. Mélanger pour faire fondre le mascarpone et laisser mijoter une petite dizaine de minute. Le sel et le poivre c'est à vous de voir mais le jambon cru a normalement déjà pas mal salé la sauce.

Servir cette délicieuse sauce sur des spaghettis n°5 cuits al dente.

4HBRCLR!!!!!!!!! descends!! c'est l'heure de manger et éteins ta console!!!!

lundi 13 octobre 2008

Cake aux pommes, glaçage au citron

... ou comment améliorer un simple gâteau au yaourt avec quelques fruits : dés de pommes et fin glaçage qui craque sous la dent



























Ingrédients:
  • 1 pot de yaourt nature
  • 3 pots de farine
  • 2 pots de sucre en poudre
  • 2/3 d'1 pot d'huile
  • 1 sachet de levure
  • 1 sachet de sucre vanillé
  • 1/2 cc de bicarbonate de soude
  • 1 pincée de sel
  • 3 oeufs
  • 2 à 3 pommes
pour le glaçage:
  • 1/2 citron
  • de l'eau
  • du sucre glace

Préchauffer le four à 200°C.
Mélanger les oeufs, le sucre en poudre, le sucre vanillé et la pincée de sel jusqu'à l'obtention d'un mélange blanchâtre. Ajouter la farine, l'huile, le yaourt, la levure et le bicarbonate de soude. Bien mélanger. Ajouter les pommes coupées en dés et mélanger à nouveau. Placer la préparation dans un moule à cake et enfourner 30 min environ.
Vérifier la cuisson du gâteau en piquant un couteau : si la lame ressort propre, le gâteau est cuit.

Laisser refroidir le gâteau et préparer le glaçage. Mélanger le jus de citron avec 2 à 3 cuillères à soupe d'eau. Ajouter progressivement du sucre glace et remuer. En rajouter jusqu'à l'obtention d'un mélange un peu épais mais léger et encore transparent.
Faire couler ce glaçage sur le cake refroidit. Laisser prendre et déguster!

dimanche 5 octobre 2008

Tarte fine aux figues et miel





















Il aura fallu un ptit bout de temps avant que les figues et moi ne nous apprivoisions définitivement.

Longtemps je les ai détestées, puis longtemps elles m'ont fait de l'œil. C'est étrange mais chaque plat ou dessert composé de figues m'aiguisait systématiquement les papilles... : "Mmmh des petits moelleux aux figues! Oh le beau mesclun avec figues et jambon de parme! Et ce fromage de chèvre accompagné de figues rôties!!!Ca à l'air trop bon! ... Grrr! Et zut, j'avais oublié que j'aimais pas les figues!".
Pourquoi me donnaient-elles toujours autant envie alors qu'à chaque nouvel essai, c'était pas tellement mon truc?!


Bien décidée à les aimer, j'ai fini pas regoûter, re-regoûter ... et puis... par les trouver rudement bonnes ces coquines de figues!

Comme quoi, il faut prendre le temps d'apprécier les bonnes choses!



Ingrédients (pour 6 personnes) :

  • 1 pâte à tarte feuilletée
  • 10 à 12 figues
  • du beurre
  • du miel
  • du sucre en poudre

Etaler la pâte feuilletée sur une tôle. La piquer généreusement à l'aide d'une fourchette et badigeonner les bords avec du jaune d'œuf. La faire cuire à blanc pendant 5 minutes dans un four préchauffé à 180°C.
Laver, équeuter et couper en quartier les figues. Les disposer sur la pâte à tarte sortant du four. Parsemez les fruits de petits morceaux de beurre. Arroser les figues avec quelques cuillères à soupe de miel et un peu de sucre en poudre et enfourner pendant une bonne demi-heure à 160°C.
Si la pâte vous paraît trop imbibée de miel et molle en fin de cuisson alors que les figues sont suffisamment cuites, augmenter la température du four et recouvrir la tarte d'une feuille de papier d'aluminium pour que seul le dessous continue de cuire.

Très bon encore chaud!

lundi 29 septembre 2008

Pêches au sirop d'épices + deux jus de fruits frais

Voici quelques idées pour manger des fruits, autrement qu'en croquant dedans! Une version sucrée et parfumée avec des pêches puis deux idées sans sucre à base de bananes.
Pêches au sirop d'épices


























Ingrédients :

  • 1 kg de pêches épluchées, dénoyautées et coupées en 4
  • 275 g de sucre
  • 1 l d'eau
  • 1/2 cc de cannelle
  • 1 sachet de sucre vanillé
  • 1 pointe de couteau de 4 épices
  • 3 badianes

Mettre l'eau, les sucres et les épices dans une casserole. Faire porter à ébullition. Plonger les fruits dans le sirop bouillant et laisser mijoter environ 10 à 15 minutes selon si vous voulez des fruits plus ou moins fermes. Arrêter le feu et laisser refroidir avant de mettre au réfrigérateur.

Et bien sûr, libre à vous de remplacer les pêches par d'autres fruits, et ces épices par d'autres épices!


Jus de fruits frais
Bon d'accord, si vous préférez il est question ici de smoothie, ce fameux jus de fruit frais tendance qui existait bien avant d'avoir un nom anglo-saxon tendance dès lors qu'on possédait un mixeur, blender ou autre... mais attention, ici, il s'agit du vrai smoothie 100 % fruits et rien d'autre!



















Voici donc deux versions de "jus de fruits frais tendance" (ou smoothies...)
(pour 2 personnes)
- pêche banane : 2 bananes + 1 pêche et zou, un ptit coup de mixeur plongeant
- framboise banane orange : 2 bananes + 1 orange + 150 g de framboise et zou un ptit coup de mixeur plongeant.

Et bien sûr, le tout à boire bien frais : froid mais également dès que les fruits sont mixés pour empêcher toutes les petits vitamines de se sauver avant même d'y avoir goûté.
Pensez à mettre à l'avance les fruits au frais pour déguster illico presto!

dimanche 21 septembre 2008

Tarte au citron meringuée

"En fait Maman, pour le dessert, je verrais ça avec Marie".
Héhé! Un blog, et c'est le début de la notoriété en pâtisserie!
... A moins que mon frère ait seulement voulu me faire plaisir en me chargeant de son gâteau d'anniversaire?! Impossible, les desserts maison, c'est plus que jamais mon rayon!






Il avait choisi une tarte au citron, c'est donc ma plus belle tarte au citron meringuée que je lui ai faite : avec ma première utilisation de poche à douille et une pâte sablée au zeste de citron!








Ingrédients (pour 6/8 personnes) :

Pâte sablée au zeste de citron :
  • 200 g de farine
  • 80 g de sucre en poudre
  • 80 g de beurre mou
  • 1 œuf
  • le zeste d'1 citron
Lemon curd :
  • 4 jaunes d'oeuf
  • le jus de 3 citrons
  • 4 CS de maïzena
  • 200 g de sucre en poudre
  • un peu d'eau
Meringue :
  • 3 blancs d'œuf
  • 120 g de sucre en poudre
  • 1 pincée de sel

Pour la pâte, mélanger le zeste finement râpé d'un citron, la farine et le sucre. Ajouter l'œuf et le beurre puis mélanger jusqu'à l'obtention d'une boule. La mettre dans un film plastique et la placer au réfrigérateur pendant une bonne demie-heure.

Préchauffer le four à 180°C.

Pour la lemon curd, mélanger tous les ingrédients dans une casserole et faire chauffer le tout en prenant soin de ne pas faire bouillir le mélange et en remuant sans cesse jusqu'à ce que le mélange épaississe.
Etaler la pâte à tarte et la placer dans une tôle beurrée et farinée. La faire cuire à blanc jusqu'à ce qu'elle dore. La sortir du four et étaler la lemon curd dessus.

Préparer la meringue en faisant monter les blancs en neige avec la pincée de sel. Ajouter le sucre en 2 temps quand le mélange devient bien mousseux. Placer la meringue dans une poche à douille et se laisser envahir par son génie artistique pour recouvrir la tarte (même Rémi s'y est mis!)

Placer la tarte au four à 130°C pour que la meringue sèche un peu puis mettre le grill quelques minutes le temps que la meringue dore en surface.



















Conseils :
- Déguster la tarte froide, après un passage au réfrigérateur
- Ne pas hésiter à utiliser cette pâte sablée au zeste de citron pour toute autre type de tarte car il faut bien avouer qu'avec la puissance gustative un poil acide du lemon curd, on ne sentait plus tellement la subtilité de la pâte. Suivez les conseils d'Audrey, lectrice anonyme (ah ben non, plus maintenant...) mais ô combien assidue : une tarte au chocolat avec cette pâte au zeste de citron ou d'orange... mmh ... une chouette idée!

jeudi 21 août 2008

Cookies moelleux et épais à l'ultimate chocolate


C’est bien connu, chacun cherche sa recette fétiche de cookies : plutôt croquant, moelleux, raplapla, dodu, tout chocolaté, avec des pépites énormes… Et bien moi, ça y est, je l’ai ! Enfin… je l’ai trouvée chez Loukoum (du blog Beau à la louche) qui a longuement étudié la question et en propose trois variantes comme je les aime.

Comment je les aime ? Et bien plutôt moelleux, épais et avec de la cassonade plutôt que du sucre en poudre pour ajouter un bon petit « croustillant sablé » dirons nous ! Forcément, sa recette des Cookies Moelleux et Epais* est tombée pile poil : sitôt testée sitôt adoptée!
Toutefois, 2 petites modifications adaptées à mes goûts : j’utilise du sucre vanillé plutôt que de l’extrait de vanille et j’opte pour l’ultimate tablette de chocolat du moment : le "chocolat au lait amandes caramélisées avec une pointe de sel" (encore une bonne idée d'Olivier!)






















Ingrédients (pour une quinzaine de cookies) :

  • 100 g de cassonade
  • 100 g de beurre mou
  • 1 œuf
  • 160 g de farine
  • ¼ cc de bicarbonate de soude
  • 1 sachet de sucre vanillé
  • 150 g de chocolat au "lait amandes caramélisées avec une pointe de sel" (Côte d'Or)

Casser la tablette de chocolat pour en faire de grosses pépites.
Préchauffer le four à 180 °C.
Mélanger le beurre avec la cassonade et le sucre vanillé à l’aide d’une fourchette. Ajouter un œuf et mélanger. Ajouter la farine et le bicarbonate de soude. Mélanger à l’aide des mains. Ajouter enfin les pépites du merveilleux chocolat.

Formation des cookies : c’est là que tout se joue !
- Pour être sûr qu’ils restent épais : il faut prévoir l’étalement inévitable de la pâte : former une boule de la taille d’une balle de golf ou même une sorte d’œuf et la poser sur un papier sulfurisé. Espacer suffisamment les cookies pour pouvoir les laisser vivre tranquillou et enfourner aussitôt. Avec cette technique, le cookie n’a pas le temps de s’étaler complètement pendant la cuisson mais juste de cuire pour rester épais !
- Pour être sûr qu’ils soient moelleux : la cuisson est finie au moment où seul le pourtour des cookies commence à dorer, ce qui correspond à une bonne dizaine de minutes. En les sortant du four, vous pourrez constater qu’ils sont encore très mous. Pas de panique, c’est tout à fait normal ! Les cookies continuent de cuire un peu en dehors du four et vont durcir juste comme il faut.

Attendre le complet refroidissement avant de déguster !


*Pour les fanas de cookies bien épais et moelleux, je conseille vivement la lecture de son étude cookiesque et de ses deux autres recettes. Et puis de toute façon, il est toujours bon de flâner sur son blog...