jeudi 27 novembre 2008

Faux air de Biarritz (Delacre)

Lorsque j'ai découvert il y a quelques semaines l'existence d'un jeu consistant à imiter des biscuits du commerce et organisé par le blog Pour courir faut des vitamines!, dans ma tête et mon ventre, ça n'a fait ni une ni deux puisque les gâteaux du commerce, c'est mon rayon!






















Quand je dis que c'est mon rayon, ce n'est pas tellement pour les cuisiner (enfin ... jusqu'à présent), mais plutôt pour les dévorer! Autant j'adore faire et manger des gâteaux maison, mais parfois un bon petit paquet de gâteaux acheté dans un supermarché, ça fait aussi très plaisir! Je ne vous ai jamais parlé de ma passion pour les Granola (les "digestive" version enfant avec le Prince sur l'emballage - prince qui soit dit en passant à disparu depuis les nouvelles pubs...), les Dinausorus (avec une nette préférence pour les Triceratops, que les choses soient claires!) et les Petits sablés tout chocolat Bonne Maman (gâteaux procurant une addiction quasi instantanée)? Et bien c'est chose faite! Ce sont mes gâteaux préférés pour un goûter!

Alors je reviens quand même un peu sur le jeu Faux air de biscuits le temps de vous expliquer le concept : imiter esthétiquement et gustativement parlant un biscuit industriel.
J'ai bien d'abord pensé à faire des Chamonix : autres merveilleux gâteaux magnifiquement bien présentés dans leur petit boîte en carton tapissée de papier d'alu et légèrement ringarde (attention, c'est ce qui fait tout le charme de ces gâteaux!), mais ayant peur qu'ils soient hors-jeu et surtout infaisables en peu de temps, je me suis rabattue sur les Biarritz de Delacre (mes préférés dans les grosses boîtes!) et c'est fastoche comme tout : j'ai rapidement réussi à retrouver texture croquante, goût et forme, bref tout y est! Le secret? Le biscuit a une recette très proche des tuiles!


Ingrédients (pour environ 50 biscuits) :
  • 2 blancs d'oeuf
  • 120 g de sucre en poudre
  • 50 g de farine
  • 50 g de beurre
  • 1 pincée de sel
  • 180 g de chocolat pâtissier (nestlé dessert par exemple!)
  • 4 CS de noix de coco râpée


Préchauffer le four à 200°C.

Battre légèrement les blancs d'oeuf. Ajouter le sucre, le sel et la farine. Mélanger. Ajouter le beurre fondu et mélanger de nouveau.
Pour faire la forme des biscuits, étaler un peu de pâte avec le dos d'une cuillère en faisant un disque sur du papier sulfurisé ou utiliser les empreintes d'un moule en silicone, tout en tâchant de mettre une couche très fine de préparation car les biscuits doivent être très fins.
Enfourner pendant 5 min environ jusqu'à ce que les bords des gâteaux commencent à dorer. Attendre qu'ils refroidissent un peu avant de les démouler ou de les décoller du papier.

Faire fondre le chocolat au bain-marie. Recouvrir d'une fine couche de chocolat la face la plus lisse des disques à l'aide d'un pinceau ou d'une petite cuillère. Marquer de légères stries grâce à une cuillère par exemple.
Attendre que le chocolat se fige un tout petit peu puis saupoudrer de noix de coco râpée. Attention, si le chocolat est encore trop liquide et chaud, la noix de coco s'imbibe de chocolat et n'est plus très blanche. Mais à l'inverse, si vous attendez trop longtemps, la noix de coco ne collera plus sur le chocolat!

Laisser durcir le chocolat puis placer les biscuits dans des boîtes en métal. Ils conserveront ainsi leur croquant pendant plusieurs jours.

lundi 24 novembre 2008

Macarons aux parfums d'automne : pommes et coings

Après vous avoir assommés d'un coup violent avec un article quelque peu aride sur la réalisation complète des macarons il y a quelques jours, je vous fais enfin partager quelques parfums que j'ai réalisés pour cet automne : macarons à la pomme (avec un bonus macarons pomme-cannelle) et macarons aux coings
















Il conviendra pour chaque proposition de garniture de se reporter à mon article détaillant la réalisation complète des macarons et particulièrement des coques.



Macarons à la pomme

Préparer les coques en ajoutant du colorant vert une fois les blancs d'œufs montés en neige.

Pour réaliser la garniture, faire une confiture de pommes


Ingrédients :

  • 250 g de pommes
  • 175 g de sucre cristallisé
  • 8 g de vitpris
  • 1/2 jus de citron
  • 5 cl d'eau

Peler et épépiner les pommes. Réserver les épluchures et pépins pour les mettre dans une gaze. Mettre dans une casserole les pommes coupées en petits dés, la gaze, le sucre, le citron, l'eau et le vitpris. Laisser cuire et réduire tout en remuant très régulièrement jusqu'à l'obtention d'un mélange homogène et bien épaissi.
Passer la confiture au moulin après avoir retiré la gaze et laisser refroidir.

Garnir les coques avec cette confiture et laisser reposer au moins 24h les macarons avant dégustation.


Macarons pomme-cannelle

Utiliser la recette des macarons aux pommes : vous pouvez parfumer la confiture avec un peu de cannelle ou simplement saupoudrer les coques de cannelle avant cuisson, comme sur la photo, cela suffira amplement à parfumer les macarons.


Macarons aux coings

Préparer les coques en ajoutant du colorant jaune et un petit peu de colorant rouge pour obtenir une couleur légèrement orangée, une fois les blancs d'œufs montés en neige.

Pour réaliser la garniture, faire une confiture de coings


Ingrédients :
  • 1 coing
  • sucre cristallisé
  • eau

Nettoyer, peler, épépiner et couper en dés les coings. Réserver les épluchures et les pépins pour les mettre dans une gaze. Placer cette gaze et les dés de coing dans une casserole. Recouvrir d’eau. Faire chauffer ce mélange jusqu’à ce que les dés de coing soient tendres lorsque qu'un couteau est piqué dedans. Dès lors qu’ils sont suffisamment cuits, verser le contenu de la casserole dans une passoire au dessus d’un saladier et bien laisser égoutter. Retirer la gaze.
Mettre dans une casserole la pulpe de coing et le même poids en sucre. Faire chauffer la préparation à ébullition pendant 5 min. Retirer du feu et laisser refroidir.

Garnir les coques avec cette confiture et laisser reposer au moins 24h les macarons avant dégustation.

Je vous avais bien dit que ma confiture de coings avait servi à quelque chose de très intéressant!

vendredi 21 novembre 2008

Dans le "secret" des macarons

A force d'annoncer à qui veut l'entendre que je détiens enfin « le pouvoir macaronnesque », il serait peut-être temps de le faire partager ! Mais, autant vous prévenir tout de suite, cet article n'est pas là pour rigoler mais juste pour vous permettre de vous régaler ! Pour cela, je vous dévoile la recette, dans son intégralité, sans aucune cachotterie, et avec les pourquoi des conseils! C'est rien que pour vous...





















Alors évidemment, j’ai potassé un bout de temps avant de me lancer : parce qu’il ne faut pas se leurrer, quand on fait des macarons, l’important c'est qu’ils soient bons mais aussi beaux !


A vrai dire, j’ai surtout franchi le pas grâce à la lecture de l’article de Mingoumango, superbement bien illustré étape par étape, et expliqué de telle sorte que ça ne pouvait être que fastoche ! Bien sûr il y a également les conseils du site Pure gourmandise, spécialiste en la matière , ... et enfin, mes propres expérimentations. Vous trouverez donc ici une compilation de tout ça!

Du coup, magie! Maintenant que j'ai le savoir entre mes mains, je n'ai plus peur de rien et me sens presque invincible du macaron!



Ingrédients (pour environ 35 macarons d'un diamètre de 4 cm) :
  • 110 g de poudre d’amande
  • 225 g de sucre glace
  • 35 g de sucre en poudre
  • 3 blancs d’œuf
  • du colorant alimentaire (en poudre, pâte ou liquide)


1. Préparation de l'appareil pour les coques

Mixer finement et ensemble la poudre d’amande et le sucre glace puis tamiser le mélange.
Mixer poudre d'amande et sucre glace est facultatif mais permet aux macarons d'être plus lisses et moins granuleux en surface. De plus, en croquant dans le macaron vous sentirez moins les petits grains d'amande. Vous pouvez donc vous contenter d'un simple tamisage.
Tiédir les blancs d’œufs en les passant au micro-onde quelques secondes.
Cela permet aux blancs de mieux monter. Beaucoup de recettes conseillent de séparer plusieurs jours à l'avance les blancs des jaunes et de laisser les blancs une nuit à température ambiante, mais le micro-onde est un vrai gain de temps!

Monter progressivement les blancs d'œuf en neige : dès qu'ils sont bien mousseux ajouter en deux fois le sucre en poudre en laissant tourner le batteur afin de serrer les blancs. Lorsque les blancs sont en bec d'oiseau, ajouter le colorant choisi tout en continuant de battre.
Pour le colorant, c'est à vous de doser selon la couleur que vous souhaitez obtenir. Sachez seulement que les colorants en poudre sont très puissants et une mini pointe de couteau suffit amplement, alors que les colorants liquides doivent être mis en quantité beaucoup plus conséquente. De plus, le trio de colorants liquides que vous trouvez dans les supermarchés ont tendance à virer un peu à la cuisson et à ternir, donc il faut prévoir le coup mais ils permettent déjà un certain nombre de nuances.

Ajouter un tiers du mélange poudre d’amande/sucre glace et macaronner, c'est-à-dire mélanger délicatement à l’aide d’une spatule ou d'une maryse en prenant l'appareil de l’extérieur vers l'intérieur, tout en le soulevant. Ajouter le reste du mélange en deux fois et continuer de macaronner jusqu'à l'obtention d'un mélange souple, lisse mais qui se tient.
Le macaronnage doit être à la fois délicat et d’un geste sûr. Au fur et à mesure du mélange, les poudres vont disparaître et le mélange sera de plus en plus lisse et brillant. Il faut mélanger jusqu’à ce que la pâte soit souple et forme presque en ruban . Mais c'est en dressant vos macarons que vous vous rendrez bien compte si vous avez la bonne texture... : si vos petits tas de préparation gardent une pointe au sommet, le mélange n'est pas assez liquide donc redonner quelques coups de maryse dans l'appareil. A l'inverse, la pâte ne doit pas s'étaler indéfiniment mais rapidement s'arrêter : sinon c'est déjà trop tard, ils seront tout raplapla!

2. Dressage des coques

Placer les macarons sur des plaques recouvertes de papier sulfurisé. Faire des petits tas à l'aide d'une poche à douille ou d'une petite cuillère.
Pour ma part, j'utilise toujours une petite cuillère : il suffit de la remplir de moitié et de faire tomber la pâte au dessus de la plaque afin de former un petit tas qui s’étale et si c’est pas suffisamment rond, la retouche est autorisée!

Sur le papier sulfurisé, les macarons doivent être suffisamment espacés et disposés en quinconce pour pouvoir bien laisser circuler la chaleur sur les plaques.

Si vous souhaitez customiser la surface des coques, c'est le moment: parsemez-les de graines, de poudre de noix de coco, cacao, épices... selon le parfum de macaron que vous aurez choisi.


3. Croûtage des coques

Laisser croûter les macarons pendant une heure environ. Les coques sont prêtes à être enfournées lorsque la pâte ne colle plus au doigt.
La période de croûtage permet aux macarons de sécher un peu et de monter plus facilement au moment de la cuisson pour former la collerette à la base des coques. D'ailleurs, sachez que si vous décidez de faire des macarons un jour de pluie, il y a de grande chance pour qu'ils fissurent dans le four car ils auront mal croutés, donc tâchez de trouver un endroit sec pour les faire reposer.


4. Cuisson

Faire chauffer le four à 155°C.
Mettre deux plaques vides identiques sous votre plaque de macaron et faire cuire environ 15 min avec la porte du four entrouverte, maintenue à l'aide d'une cuillère en bois par exemple.
En laissant le four entrouvert, cela évite que de l'humidité se concentre dans votre four, et donc que les coques soient fripées ou fissurées. La superposition de plaques vides permet aux coques de mieux monter et de former une collerette. Si vous n'avez pas d'autres plaques identiques, recouvrez des grilles de papier d'aluminium ou aligner les tôles à tartes sous votre unique plaque de macarons ... ce n'est pas très scientifique mais mieux vaut le système D que rien du tout lorsqu'on n'est pas très équipé.

Le temps et la température de cuisson diffèrent selon les fours, il faudra quelques essais avant de maîtriser ces paramètres.

Les coques sont cuites lorsque vous sentez que leur base ne bouge plus, n'est plus molle.
Sortir la plaque du four et laisser refroidir quelques minutes avant de décoller les macarons du papier sulfurisé.


5. Réalisation de la garniture

Une fois la technique des coques de macarons maîtrisée, c’est là que ça devient rigolo et très changeant : on s’amuse avec les couleurs et les ganaches/crèmes/confitures qui forment la garniture du milieu du macaron !

Avec des fruits tout est possible, il suffit d'en faire de la confiture, compote ou gelée avec une texture se tenant suffisamment bien et le tour est joué ! No limit pour l’imagination et pas la peine de se compliquer la vie avec des recettes complexes !


6. Montage

Une fois les garnitures prêtes, refroidies et avec une bonne tenue, il faut passer au montage. Réunir préalablement deux à deux les coques de la même taille et s’assemblant au mieux. Déposer une noix de garniture à l’aide d’une poche à douille sur une coque, puis placer une deuxième coque dessus et presser légèrement pour que le macaron se fixe.
A ce stade, j'aime bien utiliser une poche à douille car son utilisation ne demande pas trop de précision mais surtout, elle permet un meilleur rendu : la noix de garniture est plus lisse si bien que lorsque vous réunirez les deux coques, elle s'écrasera de façon homogène en laissant apparaître une forme lisse et uniforme.


7. Temps d'attente avant dégustation

Placer les macarons sur la tranche dans des boîtes en métal et placer celles-ci au réfrigérateur. Les macarons ne sont pas faits pour être mangés tout de suite, il faut obligatoirement laisser s’imprégner chacune des parties du macaron de leur texture et saveur : si vous mangez tout de suite le macaron, celui-ci aura une coque sentant essentiellement la poudre d’amande, avec un côté collant et caoutchouteux du point de vue de la texture : coque et garniture seront deux entités bien séparées. Ils sont en réalité bons lorsque les 2 coques sont bien imprégnées de la garniture, que le tout forme un ensemble moelleux et fondant et que seule la surface des coques est craquante. Ceci est possible grâce à l’humidité provoquée par la garniture et particulièrement lors du séjour des macarons dans le réfrigérateur.

Selon la garniture, les macarons arrivent plus ou moins vite à maturation : le lemon curd étant acide, 24h suffisent, mais pour le chocolat par exemple, qui durcit rapidement et est une préparation moins humide, il est souvent préférable d'attendre 2 jours avant de déguster.

Qu’on se le dise, pressés ou pas, il y a des recettes qui ne sont pas immédiates, méritent du temps pour les faire et surtout de la maturation avant dégustation !
Alors patience ! Il suffit juste de prévoir le coup en réalisant les macarons minimum 24h avant le moment où vous souhaitez les déguster.


8. La dégustation

Vous pensiez vraiment que j’allais vous donner aussi des conseils pour la dégustation ?!
Au petit déj’, en encas, avec le café, pour le goûter… il n’y a pas d’heure pour le macaron !
Pensez toutefois à les sortir suffisamment à l'avance du réfrigérateur pour qu'ils soient à température ambiante avant dégustation ;-)


Et ben c'est pas tout ça, mais je suppose qu'après cette immense explication quelque peu effrayante, vous auriez tous apprécié d'avoir également la recette de quelques parfums et peut-être même un peu plus de photos ?!
J'suis un peu cruelle en fait... je vous fais languir encore un tout petit peu avant de vous présenter mes macarons d'automne, mais c'est pour la bonne cause : ils attendent avec impatience que j'aille les sortir du four ...


Mise à jour du 10 octobre 2010 :
avec cette photographie de macarons à la pomme, je participe au concours de photographie culinaire FIPC et plus précisément au Prix des blogueurs culinaires organisé par 750 g. La recette se trouve ici.

mardi 11 novembre 2008

Du coing 3 en 1 : pâte, confiture et gelée

Juste trois recettes ultra fastoches et incontournables pour cuisiner ce fruit délicieux mais étonnamment pas si courant! Le coing est en effet peu présent dans nos assiettes, sans doute en raison de son goût un peu particulier, de sa courte période de récolte qui le rend rare sur les étals et du fait qu'il n'est pas si facile que ça à cuisiner. Mais particulièrement en pâte de fruit, son parfum si automnal est un vrai régal!

Et généreuse comme je suis, voilà pas moins de 3 recettes d'un coup... bon, je vous l'accorde, rien de bien exceptionnel puisqu'avec les mêmes coings on peut cuisiner tout ça : le jus de cuisson permet d'obtenir la gelée tandis que la pulpe est utilisée pour la pâte de coing et la confiture (bref, un peu comme n'importe quel fruit finalement!)


























Ingrédients :
  • coings
  • sucre cristallisé
  • eau

Nettoyer, peler, épépiner et couper en dés les coings. Réserver les épluchures et les pépins pour les mettre dans une gaze. Placer cette gaze et les dés de coing dans une casserole. Recouvrir d’eau. Faire chauffer ce mélange jusqu’à ce que les dés de coing soient tendres lorsque qu'un couteau est piqué dedans. Dès lors qu’ils sont suffisamment cuits, verser le contenu de la casserole dans une passoire au dessus d’un saladier et bien laisser égoutter. Retirer la gaze.

Réserver toute l’eau ainsi récupérée pour faire la gelée.
La pulpe de coing permet d'obtenir la confiture et la pâte de coing.


Pâte et confiture de coing

La pâte de coing et la confiture s'obtiennent quasiment de la même façon, la principale différence étant le temps de cuisson. Généralement, vous choisirez de faire soit de la confiture soit de la pâte, mais si vous préparez des coings en grande quantité, n'hésitez pas à faire les 2 en même temps en interrompant la cuisson d'une partie de la préparation plus tôt!

Mettre dans une casserole la pulpe de coing et le même poids en sucre. Faire chauffer la préparation à ébullition : peu à peu le mélange devient de plus en plus orangé et épais. Remuer sans cesse pour éviter que le fond attache.

Pour obtenir de la confiture, interrompre la cuisson au bout de 5 min et verser dans des pots. La couleur de la confiture reste plutôt jaune.

Pour la pâte, poursuivre la cuisson pendant une bonne demi-heure : peu à peu la préparation devient de plus en plus orangée et s'épaissit. Verser cette pâte dans un plat à bords hauts et tapissé de papier sulfurisé. Eviter d'avoir une couche trop épaisse de pâte au risque qu'elle sèche mal (seulement 2 à 3 cm). Laisser prendre pendant une nuit au minimum. Le lendemain, retourner le papier sulfurisé sur un autre afin de bien faire sécher l’autre côté de la pâte de coing dans le cas où elle paraîtrait encore humide.
Pour détailler la pâte de coing, utiliser un couteau régulièrement trempé dans de l’eau chaude pour éviter qu’il ne colle à la pâte et n’abîme sa texture. Faire des rectangles, carrés ou autre que vous tremperez ou non dans du sucre cristallisé, c’est selon les goûts.
Pour une bonne conservation et éviter que les pâtes de coing ne durcissent et ne sèchent trop, les mettre dans une boîte hermétique.

Gelée de coing

Dans une casserole verser le jus obtenu lors de la première cuisson des coings et le même poids en sucre. Faire chauffer une bonne demi-heure à ébullition jusqu’à ce que la gelée épaississe et qu'elle se fige lorsque vous en déposez quelques gouttes dans une assiette froide. Verser dans des pots.


A titre indicatif :
avec 1kg de fruits (4 coings) non épluchés j'ai obtenu 700 g de dés de coing soit un pot de gelée et un pot de confiture ou un pot de gelée et une cinquantaine de pâtes de coing


Au fait, avec l'œil gourmand et affuté que vous avez, je suis sûre que vous vous demandez bien où a pu passer la confiture sur la photo ... Et bien à vrai dire je n'ai même pas eu le temps de la mettre en pot, elle a directement servi pour autre chose. Mais je vous laisse patienter encore quelques jours avant de savoir à quoi elle a servi ... un petit indice? ... bon d'accord : c'est rond, mignon, délicieux et on peut s'amuser à loisir avec couleurs et parfums! Encore un autre indice? ... Ah oui, c'est vrai, je me targue d'annoncer en ce moment à tout le monde que ça y est je sais les faire!