dimanche 29 décembre 2013

Sublimer un gâteau de fêtes : sapins en masking tape

Si comme moi vous n'avez pas eu le temps de vous lancer dans d'ambitieux desserts pour Noël ou le Jour de l'An, voici une petite astuce pour sublimer rapidement de plus simples gâteaux et leur donner un air de fête!

Vous le devinez, je ne suis pas allée chercher très loin cette idée : des cure-dents en bois, du masking tape et c'est parti pour l'atelier "forêt de sapins".

Tarte au chocolat dite "la piste noire"
Cake pistache-fleur d'oranger parsemé de sapins





Technique :
Découper des bandes de masking tape de différentes longueurs. Les coller sur les cure-dents en les repliant sur elles-mêmes. Avec des ciseaux, taillez en biseaux les bandes de papier pour obtenir des sapins.



La piste noire











Multipliez les couleurs, les formes et les tailles des sapins. En piquant vos desserts avec ces quelques piques improvisées, ils prendront facilement des airs de bûches et autres gâteaux de fête.



jeudi 26 décembre 2013

Cake pops chocolat-orange

Ce n'est pas si souvent qu'il y a des restes de gâteaux par chez nous, mais après avoir réalisé le marbré magique, une quantité non négligeable se retrouvait inutilisée, l'occasion parfaite pour se lancer dans les cakes pops.

Pour ceux qui ne connaissaient pas, petite session de rattrapage!
Les cakes pops sont des gâteaux en forme de boule, sans cuisson, montés sur des bâtons, façon sucettes. Leur intérêt réside surtout dans le fait que c'est une manière sympa et rapide de recycler des restes de gâteau.
Le principe est donc de mélanger systématiquement une base de gâteau (type cake et réduit en miettes) à un liant qui va figer le tout : fromage frais, ganache, confiture, crème de marron ou autre.
Vous pouvez bien sûr préparer un gâteau spécifiquement pour cela ou faire cuire de la pâte à gâteau dans des moules à cake pops mais je trouve que cela perd un peu de son intérêt, seule la forme reste alors intéressante.
Côté goût, ces bouchées sont assez proches de petites truffes.

Pour le premier essai, j'ai voulu retrouver mon association fétiche de Noël : orange-chocolat


Ingrédients :
  • les restes d'un gâteau au chocolat
  • de la confiture d'orange
  • du chocolat noir pâtissier
  • des décorations type vermicelles, nonpareilles

Façonner les boules
A l'aide d'un mixeur, réduire en miettes les restes de gâteau. Ajouter de la confiture jusqu'à l'obtention d'une pâte qui pourra se façonner facilement à la main.
Rouler des boules de pâtes entre les paumes de la main et les laisser figer une bonne demi-heure au réfrigérateur.

Transformer les boules en sucette
Faire fondre au bain-marie du chocolat pâtissier.
Afin de bien souder les bâtons de sucettes aux boules, planter le bâton, le retirer, le tremper dans le chocolat fondu et le repiquer au même endroit dans la boule de gâteau. En refroidissant (attendre un bon quart d'heure), le chocolat va bien maintenir le bâton au gâteau. Vous pourrez ainsi manipuler plus aisément les sucettes sans que le gâteau ne se fasse la malle.

Customiser les cake pops
Tremper les boules dans le chocolat fondu, tourner et égoutter. Les parsemer de décors et les déposer sur une feuille de papier sulfurisé pour que cela prenne.
Réserver et conserver au réfrigérateur.





Et puisque c'est Noël, je me suis dit que cela ferait un joli petit cadeau gourmand à offrir en famille. Je me suis donc armée de petits sachets, de twine et de masking tape, histoire de customiser rapidement un petit sachet individuel pour que les sucettes ne s'abîment pas.

Par contre je conseille de ne pas laisser trop longtemps les cake pops au chaud et de les conserver au frigo, car selon le liant utilisé, ils ont tendance à se ramollir.




mardi 24 décembre 2013

Marbré magique de Noël : avec une étoile au chocolat

"Wouah mais comment c'est fait?!"
Et ouais, je vous vois avec vos yeux grands écarquillés de gros gourmands!


Moi aussi j'ai été époustouflée quand j'ai vu ce cake pour la première fois, car comme l'a dit Sarra : "Déjà, faire un beau marbré c'est galère, mais alors en plus en forme d'étoile?!".
Il faut bien vous l'avouer, l'idée n'est pas de moi, je n'ai donc pas beaucoup de mérite : je l'ai soigneusement copiée-cuisinée sur Beau à la Louche sans même un soupçon de modification, et pour les fêtes, ça en jette!
Allez je laisse un peu de suspens avant de tout dévoiler...



Ca y est, vous pensez avoir trouvé le procédé de fabrication ?!
Je vous avoue avoir joué un peu autour de moi et j'ai eu droit à quelques réponses rigolotes, parfois pas si loin du compte : un moule spécifique? deux gâteaux emporte-piècés et réemboités? un gâteau qui cuit avec un trou au milieu et qu'on rempli après? le gâteau cuit debout?
Erreurs! ... Allez, je vous explique ! C'est en fait très simple : on commence par cuire un gâteau d'une couleur, on découpe des étoiles dans chacune des parts et on glisse toutes ces étoiles dans le deuxième cake avant cuisson! C'est ça aussi la magie de Noël ;)


Ingrédients

Cake au chocolat noir
  • 4 œufs
  • 140 g de sucre blond
  • 130 g de farine
  • 140 g de chocolat noir dessert
  • 140 g de beurre à température ambiante
Cake au chocolat blanc
  • 4 œufs
  • 140 g de sucre blond
  • 130 g de farine
  • 140 g de chocolat blanc dessert
  • 140 g de beurre à température ambiante

Préparer le cake au chocolat noir (les étoiles)

Préchauffer le four à 180°C.
Faire fondre le chocolat et le beurre au bain-marie.
Travailler le sucre et les jaunes d’œufs ensemble jusqu'à l'obtention d'un mélange blanchâtre. Ajouter la farine. Le mélange va devenir très épais donc utiliser de préférence une fourchette pour amalgamer le tout.
Ajouter le chocolat dans le mélange sucre-œufs-farine.
Monter les blancs en neige et les incorporer délicatement dans la préparation.

Cuire 50 à 55 min.
Laisser refroidir.

Découper les étoiles

Lorsque le cake a bien refroidi, se munir d'un emporte-pièce et découper des parts qui sont à peu près de l'épaisseur de l'emporte-pièce.
Découper les étoiles dans chaque part grâce à l'emporte-pièce et les réserver toutes.


Préparer le cake au chocolat blanc

Préchauffer le four à 180°C.
Faire fondre le chocolat et le beurre au bain-marie.
Travailler le sucre et les jaunes d’œufs ensemble jusqu'à l'obtention d'un mélange blanchâtre. Ajouter la farine. Le mélange va devenir très épais donc utiliser de préférence une fourchette pour amalgamer le tout.
Ajouter le chocolat dans le mélange sucre-œufs-farine.
Monter les blancs en neige et les incorporer délicatement dans la préparation.

Verser un tiers de la préparation dans un moule chemisé de papier sulfurisé.
Déposer toutes les étoiles dans la pâte, bien serrées, en rang d'oignons et couvrir du reste de pâte blanche.

Cuire 50 à 55 min.
Laisser refroidir.



Finalement le cake au chocolat noir cuit deux fois mais étant donné qu'il est bien au cœur du deuxième gâteau il n'y a pas de sur-cuisson. Pour la découpe, pas d'inquiétude, les deux gâteaux se soudent bien, il faut juste veiller à bien faire tenir les étoiles les unes contre les autres.

Et bien sûr, vous pouvez innover avec les formes (sapin, bonhomme de neige, etc.) et les couleurs (pâte de pistache, thé matcha, etc..

Cela ne vous aura pas échappé, la méthode est fastoche et efficace, mais une grande quantité de gâteau est gachée... Pas de panique, j'ai ma ptite idée derrière la tête et vous en dit plus dès demain! En attendant, je vous souhaite à tous un très joyeux Noël!

dimanche 10 novembre 2013

Souvenir des Pouilles : bruschetta pugliese

Après quelques balades dans le nord de l'Italie, nous nous sommes décidés à explorer le sud. Direction les Pouilles : oliviers, mers ionienne et adriatique turquoises, villes blanches aux accents orientaux, fruits et légumes gorgés de soleil, bonne chère et burrata.


Vieste, Porto Cesareo
Ce ne fut pas exactement tout cela mais le charme du sud est bien là ! Il faut dire que la saison terminée, les gens tout autant que le soleil étaient souvent cachés et la région nous a paru désertée. 
Ici, rien à voir avec les vignes des Langhe ou les vallons dorés de la Toscane : ce sont tantôt des paysages déchiquetés en bord de mer, tantôt des plaines à perte de vue. Les villes sont inondées de lumière, et quelle lumière! La siesta y dicte sa loi, la passeggiata se donne en spectacle et chaque journée prend les allures de dimanche. Déroutant toutes ces portes fermées! Il a fallu persévérer : auprès des pêcheurs, pour Giuseppe, devant les rideaux de fer, parfois en vain, mais aussi avec succès, non sans une certaine satisfaction!


Monopoli

Coté cuisine, ce fut beaucoup de pizza, focaccia, mozzarella, pasta et bruschetta. Le tout souvent arrosé d'huile d'olive, toujours d'huile d'olive : c'est important, et surtout, c'est bon. Sans parler du poulpe qui se mange à n'en plus pouvoir (en marmite, en friture, à la plancha, en carpaccio, etc.), de l'origan qui a ici un goût incomparable, de notre découverte des oursins (enfin!), des polpettes, des orechiette ou encore des figues maraudées.
Mais en attendant de maîtriser la focaccia puggliese et les pasticciotto leccese, c'est tout simplement de bruschette que j'ai envie de parler, la classique, celle à la tomate, celle des Pouilles.
Ok ce n'est plus de saison. Ok tout le monde la connait. Erreur.
Sous ses airs d'antipasti évident et fastoche, on a tendance à sous-estimer son intérêt, à la bâcler ou la gâcher. Pas la peine de cuire la tomate, pas besoin de rajouter systématiquement une montagne de mozzarella à faire griller (même si on adore aussi, hein). Pain, huile d'olive, tomates crues, herbes. Avec la petite roquette sur le dessus qui est là comme une herbe aromatique et non de la salade. Un régal. On l'a aussi vue plus simple où seul le pain est préparé et imbibé, tandis que les tomates sont à côté. Mmmh! Sur ce, je prends mon manteau, bye bye l'été, on se revoit l'année prochaine!




Ingrédients:
  • quelques tranches de pain un peu épaisses
  • des tomates savoureuses
  • de l'huile d'olive
  • de l'origan séché ou autres herbes aromatiques
  • du sel
  • de la roquette
  • une gousse d'ail (facultatif)




Couper les tomates en petit dés, les mettre dans un saladier. Saler, ajouter de l'origan et de l'huile d'olive. Bien laisser les tomates perdre leur jus et s'imprégner de toutes les saveurs.
Griller les tranches de pain en les faisant revenir dans une poêle avec un peu d'huile et d'herbes. Dès qu'elles sont dorées, les retirer et les frotter encore chaudes et rapidement avec de l'ail. Laisser refroidir le pain.
Au moment de servir, imbiber les tranches d'un peu du jus des tomates. Déposer les dés de tomates sur le pain, arroser d'huile d'olive et parsemer d'herbes aromatiques, roquette, etc.


Merci à Floriana pour tous ses bons conseils et pour un peu plus de photos c'est par ici.
Pour finir, je ne résiste pas à l'envie de vous montrer un des chouettes foodanimés de J'veux être bonne avec quelques variantes fort appétissantes : bruschetta : tartine à l'italienne!


Vieste, San Nicola Pelegrino à Trani

Peschici, Monte Sant'Angelo, Martina Franca


Polignano a Mare, Duomo de Vieste

jeudi 24 octobre 2013

Tarte figues-pistache

Avant il y avait l'amandine aux poires
Désormais vous pouvez aussi manger une pistachine aux figues



Ingrédients (pour une grande tarte):

Pâte à tarte (toujours la version de P. Hermé)
  • 140 g de beurre mou
  • 75 g de sucre glace
  • 1 œuf
  • 250 g de farine
  • 25 g de poudre d'amande
  • 1 pincée de fleur de sel

Pistachine

  • 60 g de beurre mou
  • 120 g de sucre en poudre
  • 60 g de pistache non salée en poudre
  • 30 g de farine
  • 2 œufs
 500 g de figues fraîches


Préparer le fond de tarte

Travailler le beurre mou et le sucre glace en pommade à l'aide d'une fourchette. Ajouter l'œuf et mélanger. Dans un autre saladier, mélanger la farine, la poudre d'amande et le sel. Verser le tout dans le premier mélange et amalgamer rapidement les différents ingrédients en formant une boule. La placer au réfrigérateur, couverte d'un film transparent, pendant minimum 1 heure.

Sortir la pâte du réfrigérateur, l'étaler assez finement et la placer dans un moule à tarte ou un cercle à pâtisserie. Replacer la tarte au frais voire même au congélateur pour quelques minutes, avant d'enfourner : la pâte va se raffermir et cela évitera qu'elle rétrécisse à la cuisson.

Préchauffer le four à 170°C.
Enfourner la tarte préalablement piquée pour une vingtaine de minutes jusqu'à ce qu'elle soit à peine dorée.

La laisser refroidir.


Préparer la garniture figue-pistache

Travailler le sucre et le beurre ensemble. Ajouter les œufs puis la poudre de pistache et la farine. Mélanger.
Verser la préparation dans le fond de tarte refroidi.

Laver et couper les figues en 4 ou 6 quartiers.
Les disposer dans le fond de tarte sur la crème à la pistache.
Enfourner à 170° C pour environ 30 à 40 min.
Sortir du four lorsque la tarte est bien dorée.


Avant/après cuisson

jeudi 17 octobre 2013

Les cookies de Bob : chocolat et noix

Croustillants mais plutôt moelleux à l'intérieur, bien dosés en chocolat et noix, ces cookies sont parfaits : c'est bien simple, on ne jure plus que par eux!




La recette vient d'Un goûter à New York (Marabout), livre compilant le meilleur du sucré new-yorkais (muffins, brownies, pumpkin pies, chelsea buns, etc.) avec des recettes bonnes et fiables dont une mention spéciale pour les pancakes. Il est écrit par Marc Grossmann et vous pouvez déguster ces mêmes cookies (d'où le surnom que je leur donne) dans l'une de ses deux enseignes, Bob's Kitchen et Bob's Juice Bar, où ils sont notamment déclinés en version thé matcha et chocolat.

J'ajoute juste une petite touche perso aux "cookies de Bob" : les noix sont torréfiées avant d'être intégrées à la recette pour encore plus de saveurs.


Ingrédients (pour 30 à 40 cookies selon leur taille) :

ingrédients liquides :
  • 250 g de beurre mou
  • 125 g de sucre en poudre
  • 125 g de sucre brun
  • 1 cc d'extrait de vanille
  • 2 pincées de sel
  • 2 oeufs
ingrédients secs :
  • 400 g de farine
  • 3 pincées de bicarbonate de soude
  • 200 g de chocolat en morceaux
  • 50 g de noix hachées et préalablement revenues à sec dans une poêle

le bonus gourmand : de grosses pépites de chocolat
et des noix torréfiées
Mélanger à l'aide d'une fourchette le beurre et les sucres jusqu'à ce que ce soit bien crémeux. Ajouter la vanille, le sel et les œufs. Mélanger de nouveau.
Dans un autre saladier, réunir tous les ingrédients secs et les verser dans la première préparation. Amalgamer le tout rapidement à l'aide des mains et former une boule. Placer la pâte au réfrigérateur, minimum une heure.




Préchauffer le four à 205°C.
Former des boules de pâtes et les déposer sur une plaque recouverte de papier sulfurisé. Enfourner pour une dizaine de minutes : les cookies doivent être à peine dorés!
Attendre qu'ils refroidissent avant de déguster.








Bob's Kitchen

Ces cookies sont l'occasion de vous présenter plus en détail Bob's Kitchen, situé dans le quartier de Beaubourg : chaque jour ce sont différentes recettes de bagels, veggie stews et salades (toujours pleines de légumes, céréales, graines et épices), mais aussi des jus mixés et de bons petits desserts qui sont proposés. A l''intérieur, la déco est savamment sobre, façon cantine cool et cosy. On se sentirait presque transporté tout d'un coup outre-atlantique. Du frais, du veggie, du bio et bon, on ne fait pas mieux pour une pause déjeuner ou démarrer un week-end en beauté : samedi et dimanche c'est délicieux et énormes pancakes au menu!




Bob's Kitchen
74 rue des Gravilliers
75003 Paris

Bob's Juice Bar
15 rue Lucien Sampaix
75010 Paris

mardi 24 septembre 2013

Salade d'orzo et hareng fumé, aneth et oeuf poché






Ingrédients (pour 2 personnes) :
  • 100 g d'orzo cru
  • 100 g de hareng fumé
    (au naturel)
  • 2 tomates
  • 4 à 5 brins d'aneth
  • 2 fines tranches de miche de pain
  • 2 œufs bien frais
  • huile d'olive, vinaigre balsamique, ketchup
  • du vinaigre blanc
  • sel, poivre










La salade d'orzo
Cuire les grains d'orzo qui sont des petites pâtes en forme de grains de riz. Les refroidir aussitôt en les passant sous l'eau froide.
Couper le hareng, les tomates et le pain en petits dés de même taille. Faire revenir le pain dans une poêle avec un peu d'huile d'olive pour obtenir des croûtons joliment dorés.
Mélanger tous ces éléments et ajouter les brins d'aneth coupés.

Préparer la sauce en mélangeant 1 cuillère à soupe de vinaigre balsamique et 3 cuillères à soupe d'huile d'olive. Ajouter une pointe de couteau de ketchup. Assaisonner la salade avec cette sauce.

Les œufs pochés
Pour les œufs pochés, rien de sorcier!
Faire frémir une casserole d'eau. Ajouter un filet de vinaigre blanc et plonger délicatement l'œuf préalablement cassé dans un petit bol. Laisser cuire 3 minutes environ, en ramenant éventuellement un peu le blanc vers le jaune s'il semble se faire la malle. Sortir l’œuf de l'eau avec une écumoire et le déposer sur une assiette recouverte de papier absorbant pour éliminer l'excédent d'eau en surface.
Cuire le deuxième œuf de la même manière.

Déposer aussitôt les œufs pochés encore chauds sur la salade froide disposée dans deux assiettes creuses.

Bonne dégustation!

mardi 30 avril 2013

Le banana pudding de Magnolia Bakery

Il était temps de se remémorer le banana pudding découvert il y a déjà plus d'un an chez Magnolia Bakery.
Le banana pudding ? Une institution là-bas. Une sorte de tiramisu par chez nous. Pas loin du trifle non plus. Bref, un dessert plutôt addictif pour celui qui aime le crémeux et la banane.



Ingrédients (pour 6 à 8 personnes)
recette tirée de The complete Magnolia Bakery cookbook

  • 400 g de lait concentré sucré
  • 1 1/2 cup d'eau froide (soit 25 cl)
  • 1 paquet de 100 g de "vanilla pudding mix" (marque Jell-O)
  • 3 cups de crème fraîche épaisse (soit 50 cl)
  • 4 cups de rondelles de bananes (soit environ 6 bananes) 
  • 1 boîte de 350 g de Nabisco Nilla Waffers (ou 350 g de biscuits à la cuillère par exemple)


Mélanger le lait concentré et l'eau jusqu'à ce que ce soit homogène. Ajouter le "vanilla pudding mix" et mélanger encore deux minutes.
Couvrir et laisser prendre au réfrigérateur pour quelques heures, voire un nuit.
Monter la crème fraîche en chantilly et y incorporer progressivement la préparation réalisée précédemment.

Commencer le montage du pudding :
Au fond du plat, déposer un peu de crème. Tapisser toute la surface de biscuits, ajouter un tiers des bananes puis un tiers de la crème et recommencer deux fois l'opération pour utiliser tous les ingrédients.


Placer le banana pudding au réfrigérateur, au minimum 3 heures, avant de déguster.

Comment se procurer des produits US :
En France il est un peu compliqué de trouver ces produits et marques précises qui composent la recette, mais pas complètement impossible non plus grâce à des enseignes comme Thanksgiving à Paris ou aux supermarchés gourmets dont les rayons "world" sont de plus en plus étendus.
Pour les Nabisco Nilla Waffers, en utilisant des biscuits à la cuillère, le résultat reste très proche.
Pour le "vanilla pudding mix", c'est un équivalent de nos sachets de préparation pour flan mais le gélifiant s'active avec du froid et non du lait chaud.

Bref, pas de panique, ici aussi on peut retrouver le vrai bon goût du banana pudding!

dimanche 17 février 2013

Brioche tressée

Avec une recette qui marche comme sur des roulettes et un kiticrème qui fait le travail à ma place, trop facile d'avoir une brioche parfaite!


J'ai trouvé cette recette dans le livre Brioche parisienne, vendéenne, bordelaise et surtout maison publié aux éditions Marabout et écrit par Nicolas Bernardé, MOF installé récemment à la Garenne Colombes.
C'est mon KitchenAid qui a fait tout le boulot mais à la force des bras et des mains c'est également possible.
Ce livre est vraiment bien fait car en plus de donner une recette de base qui fonctionne très bien, il dévoile pas mal d'astuces et explications sur le mécanisme de la levure, des levées, etc.


Ingrédients pour deux belles brioches :
  • 350 g de farine T45
  • 8 g de sel
  • 45 g de sucre en poudre
  • 21 g de levure fraîche
  • 4 œufs et 1 jaune bien froid
  • 220 g de beurre
  • 1 œuf pour la dorure

Placer la farine dans le bol du robot. Faire un puits et placer les 4 oeufs et le jaune au centre.
Placer séparément le sel, la levure émiettée et le sucre en trois endroits différents du bol, sur les bords.
Pétrir la pâte à l'aide du robot équipé du crochet (vitesse 2 pour un KitchenAid) pendant 10 min.
Ajouter le beurre coupé en dés et reprendre le pétrissage pour 10 min jusqu'à ce que la pâte se détache bien des parois du bol et ne colle plus aux doigts.
Laisser la pâte reposer pendant 30 minutes puis former une boule et la déposer dans un saladier propre. Laisser lever la pâte au réfrigérateur entre 3 et 24h..
Sortir la pâte du réfrigérateur et la diviser en deux car vous pouvez réaliser deux brioches avec cette quantité de pâte.
Commencer le façonnage directement sur du papier sulfurisé.
Former 3 boudins de pâte (25 cm de longueur) dans chacun des deux pâtons et faire une tresse. Pour commencer et terminer la tresse, bien souder les trois boudins et tâcher de camoufler la jointure.



Couvrir les brioches d'un torchon propre et laisser lever une deuxième fois pendant au moins 1h30 pour que la pâte double de volume.

Préchauffer le four à 180°C.
Battre l’œuf et le passer dans une fine passoire et dorer la brioche avec à l'aide d'un pinceau.
Enfourner les brioches chacune à leur tour pour 12 à 15  min jusqu'à ce qu'elles soient dorées.

Pour la conservation des brioches je vous conseille de les mettre dans de l'aluminium ou un sachet plastique afin qu'elles gardent leur moelleux mais rien ne vaut la dégustation le jour J!

Variante pour le tressage
Voici un deuxième essai de tresse qui permet de mettre facilement une garniture au centre de la brioche (façonnage trouvé sur Beau à la louche).




Pour le façonnage il suffit d'étaler la pâte au rouleau après la première levée en formant un rectangle.
Voici en détail la découpe puis le tressage :




Le résultat est joli, par contre, je n'ai pas du tout obtenu le même type de brioche que la tresse réalisée plus haut. En travaillant le pâton au rouleau à pâtisser, la pâte est un peu écrasée et malgré la deuxième levée, après cuisson, la mie est plus dense et moins alvéolé. Je n'ai rien mis d'autre que du chocolat en son cœur. Erreur de ma part car ce dernier s'est complètement aggloméré pendant la cuisson pour former comme une grosse barre de chocolat. Avec un peu de crème pâtissière, de lemon curd, ca aurait donné quelque chose de très bon! Ce sera pour une prochaine!

vendredi 11 janvier 2013

Bucatini, artichauts et pancetta

Vous le savez, on adore les bonnes pastas par ici. On ne résiste pas à l'idée de vous en remettre une bonne plâtrée avec l'une de nos recettes préférées. Une association qui fait crier Pasta Forever à l'intérieur de son petit cœur tendre. Un plat aussi bon et aussi coquin que ça.



Cette recette est inspirée d'un séjour romain où la déambulation entre les étals des marchés nous a fait découvrir un métier local : le tourneur d'artichauts.
Le tourneur d'artichauts est en général un petit papy habile de ses mains qui épluche l'artichaut pour ensuite le faire tremper dans une eau citronnée permettant d'éviter l'oxydation du légume. Sous cette forme, l'artichaut peut être cuisiné beaucoup plus facilement. Mais vous avez du remarquer que les tourneurs d'artichauts ne courent pas les rues par chez nous donc il va falloir s'y mettre les amis. Ou monter sa multinationale de tourneur de légumes. Tremble Google !

Les artichauts sont en fait au cœur de la cuisine romaine artichauts à la romaine, artichauts à la juive, avec des pâtes, etc. Ils sont si souvent utilisés que le rôle du tourneur d'artichaut est devenu indispensable. A moins qu'à l'inverse ce ne soit l'existence du métier de tourneurs qui facilita rudement la tâche et explique qu'on le cuisine beaucoup plus volontiers qu'en France!

Cette recette est également l'occasion de mettre à l'honneur la pasta préférée de l'auteur de cet article (<-- moi). Bucatini, ça ressemble à un gros spaghetti mais avec un trou dedans. Et oui voilà le secret de cette pâte révélé. Ce petit trou permet une cuisson assez rapide et homogène pour une dégustation forcément al dente. Elle est lourde, serpente dans l'assiette et est une caresse pour le palais. (⊙ω⊙)


Ingrédients pour 2 (⊙ω⊙) :
  • 2 artichauts
  • 100 g de pancetta en 2 tranches bien épaisses
  • 30 g de parmesan
  • huile d'olive
  • 1 citron
  • 250 g de bucatini
  • 3 ou 4 tours de moulin à poivre
  • 1 œuf

Vas-y gros fait tourner l'artichaut. 
Passe passe le légume passe passe le légume



Commencer par tourner les 2 artichauts. Plutôt que de vous expliquez comment faire, le plus simple est que vous alliez regarder la vidéo de Marie-Caroline. Dès qu'ils sont tournés, faire tremper les artichauts dans de l'eau citronné. Faire cuire 12 minutes dans le panier vapeur d'une cocotte. Les artichauts doivent être cuits mais encore ferme. Enlever les petits poils au dessus du coeur de l'artichaut. Attention c'est vraiment chaud donc il vaut mieux attendre quelques minutes.



Couper les artichauts grossièrement et la pancetta en gros dés. Mettre une bonne grosse rasade d'huile d'olive dans une poêle et faire revenir les artichauts et la pancetta pour que tout ça colore joliment. Vous pouvez laisser cuire à feu tout doux si l'artichaut n'est pas tout à fait assez cuit.
Faire cuire les pastas dans un grand grand volume d'eau salée. Al dente. Mettre de côté un peu d'eau de cuisson des pâtes. Râper le parmesan (vous n'aviez quand même pas imaginez utiliser du parmesan râpé bande de gros fainéants !). Faire revenir 1 ou 2 minutes les bucatini avec les artichauts et la pancetta en remettant un peu d'huile d'olive et quelques cuillères d'eau de cuisson. Mettre le tout dans un grand saladier.
Incorporer le parmesan râpé et le jaune d’œuf (pensez à le sortir à l'avance pour qu'il ne soit pas trop froid) quand le plat est encore bien chaud. Bien mélanger et poivrer généreusement (avec du poivre grossièrement moulu surtout pas du vilain poivre noir hyper fin). Servir dans de belles assiettes creuses.

Oh mais mais mais...c'est parfaitement délicieux !!


Sur ces quelques notes d'évasion, nous vous souhaitons à tous une très belle et bonne année, quelle soit riche en découvertes!



Église Santa Maria Maddalena ; abords de la Centrale Montemartini avec le gazomètre ; le Tibre